Gazette Onyx 3 – n°4 – Mars 2023

Vie de Jean-Michel Cayre

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Issu d’une famille d’artistes et de musiciens, Jean-Michel Cayre a grandi dans une ambiance créative.

Ses ainés, Jean-Jacques et son beau-frère Jean Bessalel, ont créé depuis 1953, le groupe Los Chacos, premier ensemble français de “musique des Andes” composé de musiciens non latino-américains.

En réalité, Los Chacos a toujours été une histoire de famille. Un oncle ébéniste parti aux Amériques, visant le Canada et dévoyé au pied de la cordillère des Andes, à Mendoza en Argentine, a rapporté des disques en 1952, des 78 tours du duo Benitez-Pacheco, Los Hermanos Abalos, Atahualpa Yupanqui, Las Hermanas Arce. Quelques années plus tard, des microsillons des groupes argentins mythiques tels que Los Chalchaleros, Los Fronterizos et Los de Cordoba. Ce fut un choc pour les enfants Cayre qui se sont passionnés durablement pour ces rythmes et ces sonorités. Cela leur a permis de remporter, en 1970, un Grand Prix International du Disque de l’Académie Charles Cros.

Jean-Michel Cayre inspiré par ses maitres Carlos Benn Pott, Ricardo Galeazzi et Jorge Milchberg, c’est aux confins de la musique latino-américaine et de la musique classique que “Micou” construira sa pensée musicale, d’où émergeront des disques comme Los Chacos & Jean-Sébastien Bach, Antonio Vivaldi, etc. Jean-Michel Cayre a enseigné à l’École nationale de musique (ENM) de Villeurbanne, a créé la section musique amérindienne, reprise aujourd’hui par Julie que vous pouvez croiser dans les couloirs de l’Onyx certains jours.

source : https://www.cantouramiauds.fr/JMC.php

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Micou passe vit entre Bagnolet et Lyon. Il passe encore de longues journées à travailler pour l’ENM et les amateurs de musiques, à réparer des instruments entre autres activités.

Micou sait jouer :

– La Kena, flûte droite des Andes à 7 trous, sans bec, à encoche, faite de bambou.

Le Siku, flûte de Pan des Andes polycalame à deux rangées de tubes de nombre variable pouvant se jouer en “dialogue” (deux musiciens s’échangent les notes ) ou seule (un musicien joue les deux rangées de tubes à la fois).


– Le Charango, instrument à 10 cordes doubles de taille et accords nombreux dont la caisse de résonance était jadis fabriquée dans une carapace de tatou.

Le Charango, hérité de la Vihuela espagnole, se joue en rythme ou mélodiquement.

– Le bombo Argentin existe deux modèles :

1) Le Bombo dit “legüero”(en espagnol : de la lieue =distance) car il pouvait être entendu à des kilomètres dans la Cordillère des Andes. Construit dans le tronc évidé d’un arbre de la famille des fromagers, le Ceibo et tendu à ses deux extrémités de peaux animales (chèvre, mouton, …)

2)Le Bombo dit “criollo”. Sensiblement identique au legüero, son fût n’est pas creusé dans un tronc de ceibo mais fait de contreplaqué enroulé et collé, à l’instar des tambours militaires apportés dans les Andes par les conquistadores.

Le Bombo se joue avec deux “palos” (baguettes) et accompagne les chants des folklores argentin, péruvien, bolivien, chilien etc.)

Gazette n°4 – Mars 2023

1 Commentaire

    • Pascal 13-2 sur 30 mars 2023 à 11:43
    • Répondre

    Micou est également un occupant qui répond aux demandes de stationnements ponctuels de ses voisins. Avec Raphaëlle et Hervé, il fait partie des voisins à découvrir.
    Heureux de ce coup de projecteur.

    Je précise que notre éclairagiste du jardin n’a pas balancé un projecteur sur un occupant de l’Onyx 3.
    C’est juste une expression.
    😉

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